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Gilles Paris - Un baiser qui palpite là, comme une petite bête

Un baiser qui palpite là, comme une petite bête

Photo de l'auteur ©Didier Gaillard-Hohlweg


Après le suicide d’une adolescente, tout un lycée ébranlé et des secrets révélés.

« J’ai cru que la peau de jeunes lycéens effacerait jusqu’au souvenir de cet homme. Je me suis laissée prendre, une fille facile. » Ainsi parle Iris avant de se donner la mort. Ce suicide fait resurgir les failles et les blessures de tout un groupe d’adolescents en quête d’identité : Emma et son frère jumeau Tom, Solal, le beau métis, Chloé et Sarah, les amies d’Emma, Gaspard et Timothée, les copains de Tom, Aaron, le nouveau, Léon, le génie de l’informatique… La bande se réunit le week-end pour faire la fête. Beaucoup testent leurs limites. Au fil du récit, la véritable histoire d’Iris se dévoile. Les adolescents sauront se rassembler pour défendre la mémoire de leur amie.













Certains coeurs lâchent pour trois fois rien

Photo de l'auteur ©Didier Gaillard-Hohlweg


" Les cliniques spécialisées, je connais. Je m'y suis frotté comme on s'arrache la peau, à vif. Les hôpitaux psychiatriques sont pleins de gens qui ont baissé les bras, qui fument une cigarette sur un banc, le regard vide, les épaules tombantes. J'ai été un parmi eux. " Une dépression ne ressemble pas à une autre. Gilles Paris est tombé huit fois et, huit fois, s'est relevé. Dans ce récit où il ne s'épargne pas, l'auteur tente de comprendre l'origine de cette mélancolie qui l'a tenaillé pendant plus de trente ans.

Une histoire de famille, un divorce, la violence du père. Il y a l'écriture aussi, qui soigne autant qu'elle appelle le vide après la publication de chacun de ses romans. Peut-être fallait-il cesser de se cacher derrière les personnages de fiction pour, enfin, connaître la délivrance. "Ce ne sont pas les épreuves qui comptent mais ce qu'on en fait ", écrit-il. Avec ce témoignage tout en clair-obscur, en posant des mots sur sa souffrance, l'écrivain nous offre un récit à l'issue lumineuse.

Parce qu'il n'existe pas d'ombre sans lumière. Il suffit de la trouver.













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